À corps perdu

Lorsqu’un enfant fait face à un traumatisme ou à l’absence de sécurité affective, l’imaginaire devient un refuge vital. À corps perdu explore ces mécanismes de survie où dissociation, évasion psychologique et création d’un monde intérieur agissent à la fois comme un rempart et un écho aux angoisses profondes. Cette série donne forme aux sensations intérieures d’un.e enfant suspendu entre sidération et fuite. L’imaginaire y est à la fois refuge et empreinte des violences vécues, notamment dans le cadre de l’inceste et des violences intra-familiales. Les motifs de négatifs vides et de diapositives photographiques traduisent une mémoire traumatique, où le corps et l’espace portent la trace du trauma. En abordant la dissociation, la rêverie compulsive et la compensation imaginative, À corps perdu interroge l’impact des violences et la survie à travers la création d’univers parallèles.

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