Ici, le paysage est un corps, une peau silencieuse. Des formes géométriques viennent y pénétrer, y imposer leur présence, perturbant l’équilibre des lieux. Ce sont des intrusions, des ruptures, des violences abstraites qui traversent l’image. En jouant avec l’abstraction, cette série interroge la frontière entre espace et corps, entre domination et résistance. Une tension sourde s’installe : que reste-t-il après l’intrusion ? Comment l’espace absorbe-t-il la violence ? Entre absence et empreinte, ces interventions graphiques laissent une trace, comme une cicatrice sur un paysage.

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